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Auteur | Conversation |
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pascale | Posté le: 6/2/2007 19:53 Mis à jour: 6/2/2007 19:53 |
Membre+° ![]() ![]() Inscrit le: 23/9/2006 De: Envois: 63 |
![]() C'est très fort, ton article, et c'est la seule façon de parler du suicide de proche(s), à mon avis.
Même si, à la fois à la place de ces "proches" et en tant qu'adulte travaillant avec des jeunes en souffrance, je n'ai pas forcément les mots pour mieux répondre, je veux juste te dire que je suis impressionnée par ce grand courage que tu as de trouver (et de donner) des mots pour parler du suicide. |
schulhof | Posté le: 8/2/2007 17:24 Mis à jour: 8/2/2007 17:24 |
Membre ![]() ![]() Inscrit le: 23/1/2007 De: Envois: 16 |
![]() Je vais certainement en choquer plus d'un, mais je considère cet acte comme le summun de l'égoïsme. Comment, dans cette chute parseméée de prises auxquelles se racrocher, est il possible de se laisser aller jusqu'à l'irréparable?
J'entrevois alors ces petits pantins lachés à la verticale qui se heurtent alternativement du cran gauche au cran droit jusquà l'immobibilité finale. FIN DU JEU. Malheureusement je pense qu'un proche ne peut qu'espèrer un défaut de fabrication pour voir le pantin stopper sa dégringolade avant la fin. Le plus souvent, l'offre d'une prise stable pour mettre fin à cette gravité (dans les deux sens du terme) ne fait que précipiter la chute. En effet, la volonté de remettre en cause son existence est un secret qui ne peut souffrir d'être partager. La connaissance de celui-ci par autrui résonne alors comme un sentiment de faiblesse qui ne peut qu'envenimer la difficile situation dans laquel se trouve le funeste comploteur. D'un autre côté, rien est innéluctable. Comprendre le caractère égoïste de ce geste ne doit pas être facile et requiert certainement beaucoup de temps. Mais disparaître ne vaut que pour soi, l'indicible qui y pousse devient alors le lot de ceux qui restent. Pour ma part, la compréhension de cette évidence m'a convaincu de ne plus recommencer. |
invité(e)... | Posté le: 8/2/2007 18:35 Mis à jour: 8/2/2007 18:35 |
![]() j'ai longtemps pensé que c'était égoïste mais aujourd'hui je ne vois plus les choses sous cet angle
pr se racrocher à quelque chose il faut la force d'attraper la prise et de s'y racrocher ce n'est pas un acte d'égoïsme absolu c un acte de souffrance, même si au momen de partir on ne pense pas forcément à ses proches mais plutot à sa douleur quand à précipiter la chute de celui qui a envie de mourir en lui offrant son amour je ne partage pas cet avis, et je parle d'expérience puisque la moitié de ma famill a essayé de mourir et que la plupart ont échoué et ont retrouvé l'envi de vivre grâce a leurs proches, à leur écoute et à leur soutien mais c'est normal de ne pas être tous d'accord sur le sujet, les sensibilités sont différentes... |
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invité(e)... | Posté le: 9/2/2007 15:08 Mis à jour: 9/2/2007 15:08 |
![]() A la fois courage et lacheté!
Courage de faire cet acte. Lacheté d'abandonner le reste. Mais surtout, seule et unique solution face au (vrai) désespoir. |
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