Débat : Le mythe économique comme réalité illusoire |
Posté par lukas le 28-Aug-2012 (2239 lectures) |
 Addenda à « L’invention de la crise » « L’humanité se situe en dehors de l’économie politique, l’inhumanité au dedans. » Karl Marx, Œuvres.
Le capital est malade de trop d’argent. Le vol d’une partie de la force de travail s’est tellement accumulé dans le capital, au cours du temps, que la production mondiale de marchandises, plus les services qui s’y attachent, ne représentent plus que 3 % des richesses du monde. Il n’y a jamais eu dans l’histoire du monde, autant de richesses accumulées par un aussi petit nombre d’individus, que depuis l’invention spectaculaire de la crise. La réalisation sans fin de dettes crée de la monnaie et produit une richesse illimitée libérée des contraintes inhérentes à la production de marchandises. Cet enchaînement effréné de dettes cumulées est devenu pour quelques-uns, le seul moyen de rafler très rapidement des fortunes gigantesques sur le dos de populations conditionnées dans l’obsession permanente d’une crise inévitable, devenue fatalité.
|
|
Politique : Juste pour le plaisir... Une petite citation |
Posté par pascale le 3-Jun-2012 (1598 lectures) |
Pour tous ceux qui s'interrogent sur les "Eurobonds", la fuite des capitaux, la façon de rassurer "LéMarchés", le coût du travail ou le coût de la pauvreté... en ces temps de changement(s), je ne résiste pas au plaisir de cette citation, qui date du temps où "l'Europe" s'appelait "Marché commun" :
« Nos partenaires (européens) veulent conserver l’avantage commercial qu’ils ont sur nous du fait de leur retard en matière sociale. Notre politique doit continuer à résister coûte que coûte, à ne pas construire l’Europe dans la régression au détriment de la classe ouvrière (…)
Il est prévu que le Marché commun comporte la libre circulation des capitaux. Or si l’harmonisation des conditions concurrentielles n’est pas réalisée et si, comme actuellement, il est plus avantageux d’installer une usine ou de monter une fabrication donnée dans d’autres pays, cette liberté de circulation des capitaux conduira à un exode des capitaux français (…)
Les capitaux ont tendance à quitter les pays socialisants et leur départ exerce une pression dans le sens de l’abandon d’une politique sociale avancée. On a vu des cas récents où des gouvernements étrangers ont combattu des projets de lois sociales en insistant sur le fait que leur adoption provoquerait des évasions de capitaux (…) |
|
Philosophie : Finalité et intentionnalité : Enquête sur l’interconnexion des problèmes de philosophie de la nature et ceux de l’esprit |
Posté par urbain le 5-Sep-2011 (2818 lectures) |
  L’entreprise anti-finaliste vise à rendre compte de l’état du réel, par l’élimination des causes finales. Il s’agit d’expliquer en quoi, l’univers est apte à l’objectivation et la théorie moderne de l’évolution, en tant quelle, est une conception dynamique et historique de la vie, tente de montrer en quoi l’explication par des causes finales est absurde. La finalité dans cette perspective revient à parler de besoins dirigés d’une forme d’intelligence confuse que possède une espèce de ses intérêts.
Je comprend qu’une telle position, visant à rendre compte du tout du réel en termes d’adaptation, se fonde aussi sur l’idée que tout le réel est de nature physique. Les sciences physiques jouissent d’un statut d’exemple pour le bio-naturaliste. Aussi, notre physico-bio-naturaliste se doit de rendre compte de certains phénomènes, qui résultent, au fond, d’une forme raffinée de la finalité, telle que le phénomène mental dont l’intentionnalité est la matrice [...]
Finalité et intentionnalité - Introduction
I - Quelques platitudes et généralités : Rapide historique
II - Quel est le pourquoi de l’esprit? Comment penser l’émergence des phénomènes mentaux?
III - Expliquer, c’est répondre à la question « pourquoi ? »Et les anciens semblent avoir une réponse plus rationnelle
Pour conclure - Finalité et intentionnalité
|
|
Politique : Regard occidental sur les révolutions arabes |
Posté par Vincent le 18-Apr-2011 (1703 lectures) |
 
Le regard fuyant, sourire aux lèvres, un étrange cocktail de mélancolie, méfiance, espoir et autosatisfaction :
notre vision sur cette incroyable transition démocratique que sont en train de vivre les peuples arabes me ferait presque penser à un match de coupe du monde, en serions nous les arbitres ?
Aucune intention de ma part de remettre en question le droit d’ingérence – prochain best-seller du colonel Kadhafi - mais plutôt de mettre à jour certains signes, certaines attitudes qui depuis le début des évènements dénotent une légère frustration à l’occidentale, c'est-à-dire teinté d’orgueil sur fond de Prozac.
Oui, certains d’entre nous rêveraient de partager ces moments de gloire aux côtés des peuples opprimés, ressentir jusqu’au fond de son âme cette sensation de liberté, balayant d’un geste de la main le danger et toutes les vies sacrifiés sur l’autel de la justice. Oui, si l’on observe la plupart des régimes dictatoriaux arabes on s’aperçoit qu’ils possèdent les mêmes institutions politiques que les régimes démocratiques, à la différence que dans ces derniers les gouvernants élus n’ont qu’un temps limité devant eux, cela fait-il de nous des citoyens modèles ?
|
|
|