
Promeneur solitaire dans un vaste désert,
Sillonnant cette sombre immensité glaciale,
J'explore par cette atmosphère inamicale,
Les recoins d'un esprit qui nullement ne me sert,
Les frileux soupirs d'une verte oasis,
Les juteux fruits de ces doux palmiers,
Ce superbe joyau de la déesse Isis
A ma sombre quête s'est noblement allié,
L'air s'emplit soudain de roses pétales
Brûlant les réticences de mon âme morose,
Elles annihilent en moi toute névrose,
Et entonnent un divin récital,